Isaya Nahl'gor

Anecdotes :  Isaya aimerait bien aller à Forheim, pour découvrir son pays de cœur. – Elle raffole des pâtisseries – Elle apprécie les bijoux, mais en porte de façon modeste. Elle sait que son peuple souffre et est pauvre, elle trouverait présomptueux de porter des bagues, des pendentifs et des joyaux à n’en plus finir alors que les siens ont besoin d’aide. Isaya est donc sobre à ce propos, mais porte des ornements adaptés à quelqu’un de son rang. – La jeune femme soutient beaucoup les artisans qui cherchent à développer leurs talents. – Elle aimerait enfin avoir un rôle dans sa famille, rôles qui lui sont volés par ses demi-frères et sa demi-sœur. – Elle brûle d’ambition – Elle est susceptible et orgueilleuse, mais elle est droite et juste.  – Elle sait que le rôle de la femme est dénigré à Forheim. Elle ne comprend pas pourquoi et voudrait que cela change – Elle enseignera peut-être un jour au Temple d’Arkanis.

Isaya est issue du remariage avec son père. Elle est la petite dernière de la famille, et cela va très probablement lui causer préjudice. En effet, ses demi-frères et sa demi-sœur ne l’ont jamais accueillie à bras ouvert, et la jeune demoiselle ressent très vite la solitude au sein de sa propre famille.

Bien sûr, ses parents l’aiment, et Isaya respecte d’ailleurs profondément sa mère. Elle l’a toujours vue comme un modèle à suivre. Elle est forte, elle est une juge respectée dans les litiges des kimers, et elle a su prendre la place qui lui revient dans la famille des Nahl’gor. Tant pis si cela ne plait pas au reste de sa famille. Les yeux de la jeune femme pétillent donc d’admiration devant la figure maternelle. En revanche, son père brille par son absence. Tout du moins s’intéresse-t-il davantage à ses premiers enfants et à la gestion du temple d’Arkanis. Les caresses et les éloges paternelles, Isaya les goûte trop rarement : peut-être est-ce à cause de ce manque d’attention qu’elle décide très jeune de briller et d’éclipser tout le monde, même sa propre fratrie. Elle veut prouver à tous qu’elle est capable de diriger les Nahl’gor, même si elle doit mettre pour cela sa demi-sœur au tapis. Son père la reconnaîtra alors à sa juste valeur et daignera enfin poser les yeux sur elle.

Ambitieuse, Isaya l’est très jeune, peut-être est-ce pour cette raison que son Ascension a lieu si tôt. Elle découvre son premier talent à l’âge de neuf ans, et elle ne peut s’empêcher d’en être assez fière. Très vite, elle aime s’entrainer toute seule ou avec des camarades qui acceptent de s’entrainer avec elle. Au début, elle propose même à ses demi-frères et sa demi-sœur d’essayer ses pouvoirs devant eux, essayant ainsi de se rapprocher de sa fratrie. Mais ils n’arrivent pas réellement à s’entendre, et Isaya se sent décidément à l’écart de sa belle-famille. Alors elle n’insiste plus, et elle enchaine alors les entrainements pour mieux maitriser son pouvoir. Cela devient bien vite une passion alors que les cours sont d’un ennui mortel pour la jeune demoiselle. Elle sait déjà bien se tenir en société, alors à quoi ça lui sert de tout connaître sur l’étiquette et d’apprendre les politiques des pays voisins ? D’accord, c’est instructif. Mais c’est aussi tellement barbant que la brune s’en endormirait bien sur sa chaise.

Elle comprend néanmoins l’importance du savoir, et si elle loin d’être une érudite de Sanctium, elle cherche quand même à développer ses connaissances. Elle sait qu’apprendre à juger ses pairs et connaître toutes les subtilités de la diplomatie lui ouvrira des portes à l’avenir. Si elle veut réellement avoir un rôle chez les Nahl’gor, si elle veut être reconnue pour ce qu’elle est, si elle veut briller dans le futur, alors elle doit mordre sur sa chique et connaître les rouages de la politique. Cela ne lui plait pas forcément, mais la belle sait mettre un masque sur son visage et faire semblant d’être parfaite en apparence. Alors Isaya fuit les cours qu’elle juge non-nécessaires (tenez, la couture, par exemple), et elle s’amuse à tourner en bourrique ses précepteurs assommants.  Mais elle écoute, elle apprend, et quand elle estime en savoir assez, elle va entrainer son pouvoir sans vergogne.

Sa soif de maîtrise l’a vite amenée à postuler au Temple d’Arkanis. Jeune prodige, son admission n’a guère causé de problèmes, et la jeune femme a très vite été ravie de se confronter à ses pairs. Elle a perdu à quelques entrainements, bien sûr, mais son esprit compétitif l’a toujours aidée à soigner son amour-propre. Aussi, elle essaie d’apprendre de ses échecs pour repérer ses faiblesses et améliorer son contrôle du feu. Ce n’est pas toujours facile : Isaya a un caractère susceptible et impulsif et elle a aussi une haute opinion d’elle-même. Il lui est donc parfois difficile de reconnaître qu’elle fait erreur ou qu’un autre apprenti est meilleur qu’elle. Pour autant, rien ne l’arrête, et quand la jeune fille a découvert sa deuxième capacité à 13 ans, puis son dernier pouvoir à 16 ans, la brune a véritablement senti ses efforts payer après toutes ces années de dur labeur. Si elle très fière d’elle-même, la demoiselle essaie de ne pas rester sur son piédestal et d’aider ses autres confrères à mieux maîtriser leurs talents. Quand elle rencontre ensuite d’autres élèves doués, elle n’hésite pas à leur proposer un duel pour « comparer » leurs aptitudes. Ultimement, Isaya aimerait même se confronter aux détenteurs des autres pouvoirs – la Terre, l’Eau, et l’Air – mais elle se doute que de tels combats, même didactiques, ne seraient pas autorisés par ses pairs, aussi garde-t-elle cette idée au fond d’elle-même.

A présent qu’elle a dix-huit ans, Isaya aimerait vraiment trouver une activité qui convienne à son rang. Etudier au Temple d’Arkanis, c’est bien. S’investir dans la vie de la cité, c’est encore mieux. Bien sûr, elle est présentée comme un modèle aux jeunes aspirants du Temple, et elle le lui rend bien en se faisant passer pour une élève combattive, assidue, et en même temps bien disciplinée. Après tout, elle reflète les Nahl’gor, et elle doit paraître forte aux yeux du peuple. Mais la jeune femme souhaiterait plus, en s’investissant dans la diplomatie d’Ascara ou dans le jugement des Kimers, comme le fait sa mère. A cet égard, elle a l’impression que sa place est volée par ses demi-frères et sa demi-sœur, qui sont déjà plus âgés et qui ont donc plus de plus grands rôles à assumer. Elle n’a pas dit son dernier mot, car la brune est une meneuse qui est née pour diriger.

Isaya porte un jugement neutre sur les pays voisins. Sanctium est le bastion du savoir, mais elle n’envie pas leurs grandes bibliothèques et leurs célèbres érudits. Etudier pendant des heures, ce n’est pas pour elle.  Gelkeron est un pays riche et varié, mais elle ne sait pas si leur vie nomade lui plairait. Belasgard doit être très beau, mais ses hivers froids ne la ravissent pas. En fait, si ça ne dépendait que d’elle, Isaya serait ravie de faire le tour d’Altheria pour découvrir leurs pays et apprendre leurs coutumes, mais elle ne sait pas si elle saurait s’installer dans ces pays élémentaires. Forheim lui correspondrait mieux, sans doute. La jeune femme a toujours eu envie d’aller à la capitale pour découvrir le pays des siens. Il est difficile de dire si elle apprécierait la cour de l’Empereur, on lui a toujours appris à avoir une vue d’ensemble sur la politique, sans idéaliser l’un ou l’autre parti. Ascara avant tout, voilà ce qu’on lui a dit et répété. Alors la demoiselle essaie d’appliquer ce principe de neutralité, mais sa carapace n’est pas non plus hermétique et peut-être se fera-t-elle un jour influencer.

Isaya ne l’a avoué à personne, mais elle aimerait bien rencontrer une Chimère qui l’aiderait à être plus puissante, à mieux maîtriser son pouvoir et ce cadeau des Dieux. Elle sait que la Purge leur a fait énormément de mal, mais elle n’est pas certaine qu’annihiler ces créatures soit une bonne idée. Au contraire, ne faudrait-il pas profiter de l’expérience de ces créatures centenaires ? Ne savent-elles pas leur donner des conseils ? Au départ, n’étaient-elles pas des messagers des Dieux ? Elle sait que cette position n’est pas partagée par tout le monde, loin de là : Forheim cherche à les détruire, la reine de Sanctium aussi et seul Belasgard semble plus modéré à ce sujet. Pourtant, les massacrer est à son sens du gâchis, et la jeune femme s’agace souvent d’être aussi impuissante à leur sujet.

A présent, la demoiselle cherche encore plus à développer la maitrise de son pouvoir, mais elle est loin de rester enfermée dans la demeure des Nahl’gor. Au contraire, elle aime se promener discrètement dans la foule des kimers pour voir de ses propres yeux l’état de la population, entendre les rumeurs qui grondent, et se rendre compte de ce qu’il se passe au-devant de la scène. Elle a demandé à sa mère de l’accompagner lors des litiges entre kimers, et à défaut d’avoir une place prépondérante dans la diplomatie d’Ascara, elle a décidé de rester à l’écoute des gens de son élément. Depuis deux ans, elle relève leurs demandes et leurs besoins, et si elle prend bien soin à ne pas faire de promesses irréalisables, la brune se veut accessible à son peuple. La jeune femme en apprend parfois bien plus parmi la plèbe que si elle était enfermée dans un bureau. Elle cherche donc à développer un réseau d’informations fiables sur l'ensemble d'Ascara, tout en étant bien sûr discrète pendants ses sorties en ville.  

Spoiler:

Félicitations, ta présentation est validée !

Tu as rendu le pré-lien super attachant Hâte de la voir en scène

Tu pourras créer ta fiche de liens (facultatif) et consulter celles des autres en te rendant par ici. Il y a également un espace de recherche RP à ta disposition.

Pour toute aide, n'hésite pas à MP @L'Essence.
Bon jeu parmi nous !