Contexte

Après la purge presque totale des Chimères, les Dieux décidèrent de punir les Hommes en maudissant leurs terres.

Il y eut tout d'abord diverses catastrophes naturelles :

- Yriel déchaîna de puissantes tempêtes
- Naliwë causa une importante montée des eaux
- Rimgald provoqua une éruption volcanique
- Galiah fit trembler la terre

Ces cataclysmes remodelèrent la géographie d'Altheria mais ne suffirent pourtant pas à changer le comportement des Hommes comme l'auraient voulu les Dieux.

Belliqueux et présomptueux, les Hommes continuaient de chasser les Chimères sans faire le rapprochement entre leurs actes et le grand bouleversement auquel ils devaient faire face. Alors les Dieux décidèrent de ne pas les laisser souffler et choisirent en ultime recours de lentement gangréner Altheria, aspirant l'Essence qui l'a faite naître, dans l'espoir que l'espèce humaine change son mode de vie avant que tout ne soit détruit.

La végétation pourrit sur des terres jadis riches. Le sol se désagrège, noircit, et l'air devient nocif...

La contamination dévore Kimeros, remontant vers Gelkeron qui s'affole. La propagation approche plus lentement Forheim mais ce n'est qu'une question de semaines avant qu'elle ne frappe à leurs portes.

Des Veilleurs - dont la plupart sont des maîtres Lurra - se tiennent près pour tenter de l'arrêter. La perte de l'Essence qui accompagne la gangrène commence à se ressentir à travers l'affaiblissement en pouvoir des Veilleurs. Certains commencent à prendre conscience qu'ils ne gagneront pas cette guerre et qu'ils doivent changer, tandis que d'autres restent dans l'indifférence la plus totale ou au contraire s'entêtent à continuer leurs sombres desseins.

Quant aux Chimères survivantes, elles se sont faites toutes petites pendant des années pour éviter d'être tuées, reniant leur origine quitte à masquer leur marque distinctive voire en s'excluant de tout contact avec les Hommes. Profondément blessées d'avoir été tant maltraitées, certaines restent indifférentes au sort qui attend les Hommes. D'autres voient plutôt la situation comme la conséquence de l'échec de la mission qui leur a été conférée et souhaitent réparer leur erreur en continuant à aider les Hommes. Pour leur salut mais aussi pour leur propre survie.

Chez les Agua, des habitants souhaitent venir en aide aux Chimères. Ils sont soutenus par une partie de la cour, pensant qu'elles sont la clé contre les bouleversements que subit Altheria.

Chez les Airea et les Ighnis, au contraire, les Chimères continuent d'être traquées pour ce qu'elles sont. À plus forte raison chez les Ighnis qui les considèrent comme en partie responsables de la crise.

Chez les Lurra, la question reste ouverte, bien que la majeure partie de la population les perçoivent toujours d'un mauvais œil.


Contexte actuel par région :

Kimeros, territoire neutre
Sanctium, territoire de l'air
Belasgard, territoire de l'eau
Forheim, territoire du feu
Gelkeron, territoire de la terre

Début année 1021

La pénurie d'Essence fait des ravages dans la campagne Kimer... bon nombre de villageois ont dû se réfugier à Ascara ce qui cause diverses crises : manque de logement, difficultés à se nourrir, se vêtir. La pauvreté gagne la ville.

Le Prévôt mobilise la noblesse pour aider à gérer la crise, ce qui n'est pas au goût de tout le monde. Des tensions naissent entre le Prévot et les Descendants. Certains chercheraient même un moyen de le destituer avant que ses décisions ne changent leur statut...

Le peuple gronde et la question des Chimères reste également très active entre leurs défenseurs et leurs détracteurs.

Début de l'année 1021

Les Sanctis n'ont pas encore souffert du courroux des dieux grâce à l'emplacement géographique de leurs terres.

Les anciens voient justement dans leurs montagnes une protection qui les préservera de tous les maux. La jeune génération y voit au contraire leur tombeau. Elle n'en peut plus de rester enfermée à observer, impuissante, l'histoire d'Altheria se dérouler sous leurs yeux.

C'est pourquoi de nombreuses protestations et mouvements naissent. Il n'y a plus qu'un pas pour que le pays bascule dans une guerre civile.

Début de l'année 1021

Après la réduction drastique des terres de Belasgard suite à la montée des eaux, de nombreux seigneurs périrent et/ou perdirent leurs terres. Un repartage de ces dernières et l'attribution des terres léguée par Gelkeron a été fait, ce qui n'est pas sans causer divers conflits entre les notables.

Des tensions naissent aussi du côté de la plèbe car les villages et bourgs restant doivent accueillir de nombreux réfugiés.

Dans la capitale, en plus des réfugiés s'ajoute un clivage politique important entre ceux voulant protéger et intégrer les Chimères et ceux qui restent sur les anciennes positions à vouloir les maintenir à l'écart.

Début de l'année 1021

Forheim étant la région la plus pauvre en ressources, et sachant pertinemment qu'elles vont se faire de plus en plus rares, les Forhians deviennent de plus en plus tendus.

Déjà au maximum de sa capacité de production, la capitale peine à donner de l'espoir à ses habitants. Les dirigeants Ighnis hésitent à investir une partie des terres de Gelkeron. Leurs édifices de pierres et de terre semblant ralentir efficacement la propagation de la gangrène.

Début de l'année 1021

S'ajoute au contexte qu'ils partagent avec les Ighnis que les Lurra - quoiqu'ayant pour valeur l'aide de leur prochain - commencent à se poser des questions sur la gestion de leurs ressources.

Doivent-ils économiser pour les leurs ou continuer d'aider les contrées en difficulté ?

La propagation de la gangrène sur les terres de Kimeros fait naître une peur palpable dans le cœur des Gelkerois.